Les Arcanes de Jade est un livre-univers, une vaste encyclopédie servant de socle à la rédaction de romans actuellement en rédaction.
C'est un monde libre d'accès, offert aux lecteurs patients, aux rôlistes désireux de puiser dans un nouvel univers et à tout amoureux de l'imaginaire.
C'est ma planète secrète dévoilée au grand jour.
Ce projet est né, de souvenir, dans les années 2002-2003, lorsque j'étais en dernière année de collège et âgé d'une quinzaine d'années. Enfant des années 90', j'ai grandi avec les jeux vidéo et voulais même devenir concepteur de jeux. L'un d'eux m'a marqué en particulier : Final Fantasy IX. N'étant pas un grand lecteur et ne m'intéressant à l'époque qu'à quelques mangas, je découvrais avec Final Fantasy IX une histoire captivante et des personnages attachants auxquels je parvenais à m'identifier. C'est ce jeu qui m'a donné l'amour des J-RPG, me poussant à en découvrir d'autres durant les années collège et à vouloir concevoir le mien. C'est ainsi que sont nés les Chevaliers de Gaia, le bourgeon qui ferait naître le projet plus grand des Arcanes de Jade.
Ainsi, au commencement, ce projet était celui d'un jeu vidéo. Mais rapidement, durant les années collège, la réalité me rattrapa vite et je réalisais que ce projet serait difficile à mener à terme. Comme je manquais d'ambition et de volonté mais que ce projet me tenait à cœur, je l'ai fait évoluer décidant d'en faire un roman. J'écrivais beaucoup au lycée, principalement des poèmes, et écrire un roman me semblait réalisable. J'ai écrit une ébauche des premiers chapitres et quelques notes sur l'univers, très inspiré par les jeux vidéo et l'heroic-fantasy. J'étais peu à peu animé par la volonté de rassembler dans mon roman les créations qui m'avaient marqué dans la pop culture : personnages, créatures, mythes, éléments culturels...
Mais mon attention était à ce moment captée par les relations sociales, les idylles et la musique.
L'amour et la musique ont continué à occuper une place centrale dans ma vie durant quelques années, bien que ce projet de roman continua d'évoluer épisodiquement, s'enrichissant de nouvelles découvertes artistiques et scientifiques. En 2010, j'ai décidé de mettre mes deux préoccupations principales de côté et de plonger dans le monde du jeu de société, période durant laquelle j'ai travaillé sur le développement de jeux de plateau. En 2016, alors que je fabriquais mes prototypes de jeu, l'envie de me replonger dans mon projet de roman est reparue.
J'ai jeté un œil dans mes ébauches et mes notes de création et j'y ai vu de grandes disparités de style, de nombreuses incohérences et un profond désordre. Comme je
suis particulièrement organisé, pour ne pas dire obsessionnel, j'ai décidé de mettre de l'ordre dans tout ça, en commençant par me demander ce que je voulais faire de ce projet. L'idée était de
créer une suite de romans basée sur un univers riche, cohérent et solide, qui soutienne l'histoire et lui donne de la profondeur. Je voulais que cet univers soit la somme de toutes mes influences
issues de la pop culture, des arts et des sciences, en y empruntant des éléments, en en modifiant d'autres et en créant de nouvelles choses qui viendraient s'y mêler. Le résultat serait un
hommage à toutes les choses réelles et imaginaires qui m'ont marqué tout au long de ma vie, conçu avant tout pour ma propre satisfaction, puis dans un second temps pour qui voudrait bien partager
mon univers et s'y perdre à loisir.
Ma production a été particulièrement disparate et inconstante jusqu'en 2016. J'y revenais par période, retravaillant ce que j'avais écrit, ajoutant de nouvelles
idées dès que je voyais ou entendais quelque chose qui me plaisait. Le plus laborieux était de revenir sur un texte que j'avais rédigé plusieurs années auparavant, car le style manquait toujours
de maturité par rapport à ce que j'étais capable de produire alors. C'est pourquoi j'ai décidé de repartir quasiment de zéro en 2016, ne conservant que quelques notes sur l'univers, les idées
générales et la trame globale.
Je me suis imposé de ne pas commencer à rédiger le roman tant que mon travail sur l'univers n'était pas achevé. Je voulais un monde cohérent, crédible voire plausible malgré son ancrage fantastique. Cette cohérence était centrale pour mois pour trois raisons principales.
Tout d'abord, je détestais que sous prétexte de magie ou de fiction, certaines histoires se permettent de fortes incohérences aux vues des règles imposées par leur
univers. J'ai beau adhérer à ces histoires et me laisser emporter, j'ai du mal à cautionner que le héros puisse se faire capturer alors qu'il est capable de téléportation, ou qu'un squelette soit
capable de parler et se mouvoir quand il est dépourvu d'organes et de muscles. D'autre part, la plupart des univers de fiction sont soumis aux mêmes lois de la physique que nous, il n'est donc
pas possible qu'un animal viable ne dépasse une certaine taille ou qu'un vaisseau spatial fasse du bruit dans l'espace. On peut encore citer les incohérences culturelles, comme le fait d'utiliser
des symboles dont la signification est massivement partagée dans notre monde mais qui n'ont pas lieu d'être dans un univers inventé : le cœur et expressions associées pour parler d'amour, le
serpent et l'araignée pour évoquer la peur...
Je voulais également que l'histoire soit portée par l'univers et qu'elle y soit liée sans que cela semble artificiel. J'ai trop de fois eu le sentiment que l'auteur ou le scénariste écrivait son histoire au fur et à mesure en même temps que son univers, se perdant parfois dans des problèmes de cohérence ou de manque d'implication culturelle, politique et religieuse. En construisant un univers complet et cohérent, chaque action menée par un personnage est ancrée dans ce monde et il est possible d'en anticiper l'impact sans avoir à l'improviser.
Enfin, il faut l'avouer, j'éprouve un profond besoin d'organisation.
Pour que mon univers soit le plus complet possible, j'ai feuilleté des livres de jeu de rôle et parcouru des forums dédiés à des univers fictionnels. J'ai défini un certain nombre de champs qu'il fallait compléter et je me suis attelé à les remplir un par un. A chaque nouvelle section, j'ai d'abord mis en forme le fichier informatique, réuni les idées passées que je voulais conserver puis défini le nombre d'éléments qui devaient le composer. J'ai ensuite effectué les recherches nécessaires pour que les données soient cohérentes et complètes, m'intéressant à la zoologie, la minéralogie, la botanique...
De cette façon, toute chose existant dans les Arcanes de Jade est censée être plausible, en partant du principe que les
sections sur l'aethorologie, la planétologie et la magie sont considérées comme réelles. L'apparence du dragon commun dans cet univers est ainsi
influencée par les découvertes scientifiques faites sur les ptérosaures (dimensions, masse, technique de vol et d'envol...) et aucun métal stable autre que des alliages n'a été inventé afin de
respecter les lois de la physique (notamment celles imposées par le tableau périodique des éléments).
A ce jour, l'univers est aussi complet que je le souhaitais pour m'atteler à la rédaction des romans. Je n'éprouve pas le besoin de faire éditer tout ce travail et n'en ai pas l'ambition, bien que je tenterai peut-être d'en faire un jeu de rôle si l'occasion se présente.
En revanche, bien que la création de l'univers était un projet qui parvenait à me satisfaire en soi, je sais qu'écrire une histoire seulement pour moi ne suffira pas à me motiver. C'est l'une des raisons pour laquelle je mets tout ce travail en ligne, afin de m'offrir un moteur à la création et d'emmener ce projet plus loin.
Sur le papier, je souhaite rédiger trois trilogies fantastiques décrivant le passé de Gaia, ainsi que deux trilogie de science-fiction en décrivant le futur. C'est pourquoi l'univers s'appelle Les Arcanes de Jade, puisque les arcanes sont les cartes du tarot divinatoire utilisé par les sinoples pour lire dans l'histoire du monde, et que c'est la magie jade qui permet cette lecture. Me connaissant, je serai déjà satisfait si j'arrive à rédiger la série principale sur laquelle j'ai construit la majeur partie de l'univers, s'intitulant l'Héritage des Dieux et dont l'action se déroule durant l'Âge Florissant.
J'espère réussir à vous intéresser suffisamment pour que vous me poussiez à écrire. Pour plus de détails sur votre potentielle implication dans le projet, rendez-vous dans cette section, et n'hésitez pas à me contacter pour toute demande.
Comme expliqué plus avant, je souhaite, à travers ce projet, rendre hommage à tout ce qui m'émerveille, m'intéresse, m'interpelle et me fascine dans le réel et le fictif. Mon inspiration vient essentiellement de la pop culture mais pas exclusivement.
La construction globale du récit se veut inspirée des sagas du Seigneur des Anneaux, de Star Wars, d'Harry Potter et des Final Fantasy, à savoir une histoire épique
dans laquelle le lecteur suit une troupe de compagnons hétéroclites dont la quête est de vaincre un puissant adversaire souhaitant régner sur le monde. Elle se rapproche d'autant plus des J-RPG
dans la façon dont le groupe de héros se forme et sur le trajet emprunté dans le voyage entrepris. Le roman La Horde du Contrevent a sans doute également joué un rôle non négligeable dans ma
façon de construire les personnages et leurs relations.
Toute la section sur l'aetherologie et une partie de la planétologie sont influencées par la culture asiatique, en particulier la religion shintoïste, véhiculée à travers les J-RPG comme la saga des Final Fantasy mais aussi par de nombreux mangas. L'autre partie de la planétologie est inspirée de théories scientifiques sur les univers parallèles ainsi que sur celles du pont d'Einstein-Rosen.
Si certains peuples sont créés de toutes pièces, d'autres sont clairement inspirés de créatures provenant d'autres univers fictionnels : les darvs des atronachs (saga Elder Scroll), les eofels de Garr (Breath of Fire III), les eripsis de Bibi (Final Fantasy IX), les evas des vampires et des elfes, les lubus de Xion (Bloody Roar), les orsos des seeqs (Final Fantasy XII) ou les udraks de Bahamut (saga Final Fantasy).
Les religions sont, dans la forme, inspirées des grandes religions présentes et passées de notre monde, bien qu'adaptées aux cultures et évènements historiques des Arcanes de Jade.
Les jeux et sports sont également inspirés de la réalité, à travers des jeux traditionnels et sports ayant existé à travers notre histoire, tout comme le tarot influencé par le tarot de Marseille.
Les animaux du bestiaire sont parfois réels ou inspirés d'animaux vivants ou éteints, d'autres fois issus des mythes de nombreuses cultures à travers le monde, plus rarement de la pop culture comme le feergo (Rouge 13 - Final Fantasy 7), l'ibubu (Chocobo - saga Final Fantasy), le gon (manga du même nom), le dandra (Alien) ou encore le kelek (Starship Troopers).
Si certaines musiques sont composées de toute part - bien qu'aucune création ne soit totalement originale - il en est qui sont directement influencées par un ou
plusieurs morceaux en particulier, voire reprenant certaines phrases musicales. Parmi les sources, on peut citer des jeux vidéo comme Donkey Kong Coutry 2, Ori, Child of Light, Zelda Ocarina of
Time, Final Fantasy Tactics ou Hearthstone, la série Game of Thrones, les films Harry Potter ou encore la chanson Chtchedryk (Carol of the Bells).
Enfin, s'il n'influence pas directement les Arcanes de Jade, il est indéniable que le manga Gunnm m'a inspiré et nourri. C'est sans l'ombre d'un doute l’œuvre qui m'a le plus touché, tous médias confondus.