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Animaux volants
Oiseaux 3
Les oiseaux sont une classe d’animaux vertébrés ovipares bipèdes, disposant d’ailes, de plumes, d’une courte queue osseuse et d’un bec sans dents. Leurs pupilles sont rondes la plupart du temps. Leurs pattes écailleuses, souvent nues de plumes, sont généralement munies de 4 doigts pourvus de griffes. Le plumage est régulièrement renouvelé grâce à la mue, au moins une fois par an et pour passer du plumage juvénile au plumage adulte.
La majorité d'entre eux sont capables de vol, leur anatomie et leur physiologie tendant à favoriser cette capacité, notamment par la réduction de leur poids (os pneumatiques, corps aérodynamique…).
Les oiseaux sont des animaux souvent monogames, ne disposant pas d’organe sexuel externe et pondant leurs œufs dans un nid qu’ils conçoivent eux-mêmes. Ces œufs sont généralement couvés par la femelle jusqu’à éclosion. De nombreuses espèces sont migratrices et grégaires.
Rokh
Habitat : Zones montagneuses, ouvertes et ensoleillées
Répartition : Zones à climat continental, montagnard, tempéré et océanique
Espérance de vie : 40 ans
Alimentation : Carnivore - Vertébrés, surtout mammifères
Taille : 80-140 cm (Longueur du bec à la queue)
Envergure : 2-3 m
Poids : 10-15 kg
Taxon : Espèce
Consommation : Inexistante
Apparence
Le rokh est un aquila massif au plumage brun-rouge, tirant sur le doré au niveau de la tête, de sa queue arrondie et de l’extrémité de ses longues ailes.
Son bec crochu et ses pattes garnies de plumes jusqu’à la base des doigts sont jaune d’or, son iris ambré. Sa queue est aussi longue que ses ailes sont larges, ses griffes sont longues et coupantes.
Généralités
Le rokh est un rapace solitaire et territorial nichant en altitude. Monogame, il forme un couple durable parfois à vie. Son vol battu est puissant et ponctué de planés.
C’est un grand prédateur, agile et rapide, aux serres acérées et puissantes lui permettant de transpercer, attraper et soulever des proies volumineuses. Sa vue, insensible aux rayons du jour, est l’une des plus perçantes du règne animal. Il ne connaît aucun prédateur naturel.
Son allure, sa position dominante et sa technique de chasse impressionnante, lui ont naturellement octroyé une position de choix dans de nombreuses cultures. Associé à la foudre et au ciel, il est sacré partout à travers le globe, occupant dans les mythes locaux la position d’oracle, de messager, de représentant du pouvoir voire d’incarnation divine.
Simorgh
Habitat : Zones montagneuses proches d’un point d’eau
Répartition : Aitvaras, Erebe, Nuada
Espérance de vie : 85 ans
Alimentation : Carnivore - Surtout charognes
Taille : 1,7-2 m (Longueur du bec à la queue)
Envergure : 6-7 m
Poids : 60-110 kg
Taxon : Espèce
Consommation : Inexistante
Apparence
Le simorgh est un cathartidé au long bec crochu, à la tête nue et légèrement plissée. Sa queue est cylindrique et longue pour un cathartidé, s’étendant au-delà de la pointe de l’aile repliée.
La coloration de son plumage est riche en intensité et en nuances, offrant un dégradé de couleurs vives variant du beige au brun, en passant par le jaune, l’ocre et le rouge.
Ses pattes et son bec sont orangés teintés de nuances de jaune, sa tête est rouge vif décorée de motifs jaunes, ses yeux jaunes sont cerclés de
noir.
Généralités
Le simorgh est un oiseau grégaire, volant et chassant généralement seul le jour et se regroupant la nuit en larges groupes nichant dans les arbres.
Il vole principalement en planant et se sert de pentes ou de points de hauteur pour prendre son envol. En exploitant les courants ascendants, il peut s’envoler tellement haut qu’il disparaît à l’œil nu. Lorsqu’il se retrouve au sol, il est souvent observé les ailes ouvertes.
S’il se nourrit principalement de charognes, en particulier de celles de grands mammifères, il chasse également les serpents et connaît peu de prédateurs naturels.
Ne possédant pas de syrinx, il ne produit que de faibles sifflements ou des grognements.
Dans de nombreuses cultures, il jouit d’une réputation très positive voire sacrée. Sa grande longévité lui vaut d’être considéré comme détenteur de sagesse et d’un savoir quasi absolu. On attribue son comportement nécrophage à une volonté d’aider l’âme à rejoindre l’au-delà en la débarrassant de son enveloppe charnelle. Dans les cultures où l’au-delà est lié au ciel, sa capacité à disparaître dans l’azur est considérée comme un voyage dans l’au-delà en tant que psychopompe.
Bien qu’il soit majoritairement considéré comme un bon et bienfaisant seigneur des oiseaux, sa nécrophagie est perçue d’un mauvais œil dans certaines cultures qui lui imputent la disparition d’enfants et la mort du bétail.
Takara
Habitat : Zones boisées semi-ouvertes, plaines
Répartition : Zones à climat tropical et équatorial
Espérance de vie : 20 ans
Alimentation : Omnivore – Végétaux, reptiles, arthropodes
Taille : 75-85 cm (Longueur du bec à la queue)
Envergure : 80-130 cm
Poids : 500-850 g
Taxon : Espèce
Consommation : Rare
Apparence
Le takara est un ramphastidé au corps trapu, aux pattes courtes et à la queue de taille moyenne.
Il est remarquable par son bec incurvé surdimensionné, aplati latéralement, long et haut. La partie supérieure de son bec possède une forme particulière, donnant l’illusion de trois becs encastrés les uns sur les autres, laissant à peine apparaître celui de dessous.
Son plumage est noir, orange vif au niveau de la gorge et des joues, rouge vif sous la queue et autour de l’œil, blanc à la base de la queue. Ses yeux sont bleu turquoise, ses pattes grises.
Son bec est orange à son extrémité et sur une fine bande à sa base. Le reste est noir, chaque mandibule traversée verticalement de rayures triangulaires rouges à l’extérieur et jaunes à l’intérieur, formant des rayures complètes en losange aplati lorsque le bec est fermé.
Généralités
Le takara est un animal grégaire vivant en petits groupes, nichant dans des cavités à la cime des arbres. Oiseau arboricole grimpeur aux pattes zygodactyles (deux doigts en avant et deux en arrière), il vient peu au sol, vole peu, se déplaçant principalement en sautant d’arbre en arbre. Il ne vole que pour aller chercher de la nourriture lorsqu’elle vient à manquer et se baigne dans des flaques formées dans les cavités des arbres plutôt qu’au sol.
Son bec immense lui sert essentiellement à réguler sa température. Le mâle sait aussi le faire claquer pour défier d’autres mâles et les agresser, afin d’établir une hiérarchie ou de se disputer une femelle.
Turul (Oiseau lumière)
Habitat : Zones boisées semi-ouvertes de basse altitude
Répartition : Zones à climat continental
Espérance de vie : 35 ans
Alimentation : Carnivore - Vertébrés, surtout mammifères
Taille : 85-105 cm (Longueur du bec à la queue)
Envergure : 1,75-2,25 m
Poids : 4-9 kg
Taxon : Espèce
Consommation : Inexistante
Apparence
Le turul est un aquila imposant et fort, aux larges ailes et au cou relativement long pour un aquila.
Son plumage est blanc sur la tête et le ventre, jaune d’or sur le reste de l’animal, strié de bandes brunes sur les ailes et sa queue assez longue presque carrée. Son crâne est surmonté d’une huppe érectile jaune d’or.
Son bec crochu, son iris et ses pattes garnies de plumes jusqu’à la base des doigts sont jaune vif. Ses griffes sont longues et coupantes.
Généralités
Le turul est un rapace solitaire et territorial nichant à la cime des arbres. Monogame, il forme un couple apparié à vie. Son vol battu est puissant et ponctué de planés.
C’est un grand prédateur, agile et rapide, aux serres acérées et puissantes lui permettant de transpercer, attraper et soulever des proies volumineuses. Sa vue, insensible aux rayons du jour, est l’une des plus perçantes du règne animal. Il ne connaît aucun prédateur naturel.
Son allure, sa position dominante et sa technique de chasse impressionnante, lui ont naturellement octroyé une position de choix dans de nombreuses cultures. Associé au jour, au soleil et plus largement à la lumière, il est souvent considéré comme sacré, occupant dans les mythes locaux la position d’oracle, de messager ou de gardien.
C’est un oiseau qui se laisse apprivoiser et se montre fidèle, certains peuples le dressant pour la chasse au gros gibier.
Ulooth
Habitat : Variable, surtout zones boisées
Répartition : Globale sauf zones à climat polaire
Espérance de vie :
Alimentation : Carnivore - Vertébrés et invertébrés
Taille : 32-40 cm (Longueur du bec à la queue)
Envergure : 1,05-1,10 m
Poids : 270-360 g
Taxon : Famille
Consommation : Rare
Apparence
L’ulooth est un strigiforme trapu aux contours ramassés. Ses ailes et queue courtes sont plutôt arrondies, sa tête à face plate est volumineuse et reliée au corps comme en absence de cou.
Son visage est clairement délimité par un masque facial arrondi, muni de deux grands yeux ronds, souvent jaunes, proches d’un court bec crochu aplati latéralement. Son crâne est surmonté d’une huppe érectile.
Ses pattes munies de longues griffes coupantes sont couvertes d’un fin duvet. Son plumage est souvent blanc, gris, brun ou crème, la plupart du temps doté d’un camouflage cryptique.
Généralités
L’ulooth est un rapace nocturne solitaire. Pour chasser et se diriger dans l’obscurité, il est capable d’écholocation et doué d’une excellente vision de nuit. Il dispose aussi d’une capacité innée à voler silencieusement et aussi plus lentement que les autres oiseaux de proie. C’est un grand prédateur qui ne connait pas de prédateurs naturels.
En raison de ses mœurs nocturnes, ses grands yeux immobiles, ses cris étranges, son vol discret et sa capacité à pivoter sa tête à 270°, il est perçu de façon ambivalente voire négative dans de nombreuses cultures.
Lié à la mort, à la nuit et au froid comme au mystère, à la connaissance et à la vigilance, il inspire de nombreuses légendes et superstitions. Suscitant la peur comme la fascination, il est parfois utilisé lors de rites oraculaires, d’autres fois traqué et abattu.
Le sapanapatisme est plus tranché à son sujet et considère l’ulooth comme envoyé divin et guide onirique. C’est un oiseau sacré, symbole de sagesse et de clairvoyance.
Parmi toutes les espèces de cette famille, certaines sont toutefois plus populaires que d’autres, l’ulooth lune étant sans aucun doute le plus apprécié, y compris dans des cultures diabolisant les autres espèces. Cette espèce arbore un plumage blanc, un masque facial parfaitement rond et une huppe en demi-lune entourant son visage.
Velis
Habitat : Littoraux, petites îles
Répartition : Zones à climat tempéré, océanique et continental
Espérance de vie : 15 ans
Alimentation : Carnivore - Invertébrés, vers, poissons
Taille : 55-70 cm (Longueur du bec à la queue)
Envergure : 1,35-1,45 m
Poids : 0,75-1,25 kg
Taxon : Genre
Consommation : Rare (Chair), Modérée (Œufs)
Apparence
Le velis est un laridé au corps assez puissant, aux pattes palmées courtes et aux ailes étroites. Son bec est original pour un laridé puisqu’il forme une courte spatule.
Son plumage est blanc, tâché de gris ou de noir sur la tête et/ou les ailes selon les espèces.
Ses yeux sont jaunes ou rouges, ses pattes peuvent être des mêmes couleurs mais aussi roses.
Généralités
Le velis est un oiseau grégaire vivant en larges groupes. Il est largement présent sur les littoraux et cités côtières, y compris sur les zones urbanisées et les ports dans lesquels il subtilise du poisson. Il s’aventure rarement en haute mer.
S’il est réputé pour se servir dans les prises des pêcheurs et celles d’autres oiseaux, il trouve sa principale source d’alimentation en retournant la vase et le sable à l’aide de son bec. Il lui arrive parfois de nager en surface pour pêcher du poisson.
Très à l’aise dans les airs, il est aussi bien capable d’un vol plané au ras de l’eau que d’un vol battu en altitude.
Oiseau bruyant présent sur les côtes et peu craintif, il est cependant très peu chassé pour sa chair qui est coriace et a mauvais goût, mais parfois abattu car pouvant se montrer agressif durant la saison des amours et par territorialité.
Le velis fil-queue est une espèce de petite taille, populaire en raison des deux plumes rectrices centrales de sa queue particulièrement longues et filiformes.