Culture (AF)


Astrologie

Pour les mages ou kisams entretenant un lien étroit avec la magie, il est admis que tout ce qui fut, est et sera est écrit, et qu’il est possible d’en connaître les arcanes par le biais de la magie jade.

Pour les non-initiés, l’étude de ce qui est caché, et notamment la connaissance du passé et de l’avenir, se traduit par des pratiques divinatoires dont la plus répandue reste l’astrologie.

L’astrologie établit des liens entre les configurations célestes et les affaires kisams. En observant le ciel, les astrologues tentent de prédire la marche du monde, les mouvements politiques, mais aussi les événements personnels.

Les signes astrologiques sont la composante la plus populaire de l’astrologie, car ils établissent des types de personnalité caractéristiques en fonction d’un événement céleste. Ces signes diffèrent selon les cultures, ne se basant pas sur les mêmes événements, mais souvent identifiés par des animaux.

 

L’ensemble le plus répandu est composé de 13 signes, influencé par le découpage du calendrier eva en 13 mois et celui du zodiaque en 13 constellations animales : le Dragon, l’Eral, l’Ulooth, le Baku, l’Araignée, le Papillon, le Serpent, le Bebib, l’Ilbala, l’Iko, le Jagmund, le Boopo et le Goors.

La plupart des autres ensembles découpent le zodiaque en 12 secteurs égaux correspondant aux 12 constellations kisams. Parmi eux, il en existe un plus spécifiquement répandu sur Demeter nord et Nifelim : le Rokh, la Banshee, la Licorne, le Balem, le Nuji, le Jermil, le Ladroa, le Tanuki, le Rosha, le Korbari, l’Elsine et le Homa.

Enfin, le dernier ensemble populaire concerne les peuples de Demeter sud, Aitvaras et Erebe : le Sinodon, le Simorgh, l’Arimoth, le Phénix, le Feergo, le Muubat, le Varek, le Fenghuang, l’Oboba, le Jarubu, le Basilic et le Kobold.

Calendrier eva

Le calendrier eva est le plus répandu sur Ipnos. Lorsque l’on fait référence à une date lointaine, généralement pour parler de faits historiques, la mention EE (Ère Eva) est utilisée à partir de l’an 1 et la mention AEE (Avant Ère Eva) pour toute date antérieure. L’an 1 est un point de référence correspondant à la naissance d’Alita, le premier eva.

Il est découpé en 13 mois (ligne du haut) de 28 jours (colonne de gauche), eux-mêmes découpés en 3 neuvaines plus 1 jour. 3 étant un nombre clé dans la culture eva, il y a 3 neuvaines dans chaque mois, une neuvaine étant composée de 3x3 jours.

Chaque jour de la neuvaine possède un nom qui lui est propre, auquel on appose un préfixe signifiant s’il est le 1er le 2nd ou le 3ème du mois. Le 28ème et dernier jour du mois se nomme romathiyu, se traduisant littéralement par "dernier jour" en adamik. A l'intersection d'un jour et d'un mois est inscrit le nom désignant le jour de l'année, du jour 1 au jour 364.

Pour donner la date, il est courant de donner le mois, puis le jour de la neuvaine précédé de son préfixe. Ipath roili sakius désigne donc le second sakius du mois d'ipath, soit le jour 153 (edujasashe).

Constellations

De nombreux peuples dans de nombreuses cultures ont relié des groupes d’étoiles plus ou moins voisines par des lignes imaginaires, afin de créer des formes utilisables pour le repérage céleste et terrestre, pour la navigation, mais aussi comme représentations mythologiques.

Chacune d’entre-elles possède un nom particulier faisant référence à la figure représentée par l’agencement des étoiles dans la constellation.

 

Les plus connues sont les 13 constellations animales reliées aux 13 signes astrologiques les plus répandus : le Dragon, l’Eral, l’Ulooth, le Baku, l’Araignée, le Papillon, le Serpent, le Bebib, l’Ilbala, l’Iko, le Jagmund, le Boopo et le Goors.

L’autre ensemble de constellations le plus utilisé en compte 12, faisant référence aux 12 espèces kisams souveraines : Eofel, Eva, Orso, Humain, Sokar, Darv, Aiyusla, Burgava, Lubu, Akron, Moa, Udrak.

Écriture

De nombreux supports ont permis aux civilisations de conserver des textes de façon durable. On y retrouve la gravure sur roche, sur métal, écorce, planchette ou encore sur cuir, cette dernière ayant été largement utilisée par de nombreux peuples durant des siècles. Les besoins évoluant, l’écriture à l’encre sur support léger a pris le pas sur la gravure. Des feuilles de tissu, de plante tissée, de parchemin ou de papier étaient alors conservées dans des rouleaux simples, multiples ou repliables. Finalement, le livre papier s’est imposé comme le moyen de stockage de l’information par excellence, supplantant tous les autres supports dans un grand nombre de civilisations, notamment avec l’apparition de l’imprimerie.

Émotions

Longtemps, les yeux ont été considérés comme le siège des émotions positives, exprimées par la dilatation des pupilles et l’intensité du regard devant l’être aimé. Ainsi, l’œil est resté dans de nombreuses cultures un symbole d’amour, intégrant comme tel le langage courant et donnant lieu à de multiples expressions populaires. A l’opposé, le cœur est relié aux émotions négatives, par son emballement lorsque l’on est en colère ou en état de stress.

Mesure du temps

Grâce à la période de révolution de Gaia d'une durée de un jour, ses lunes offrent un bel outil de mesure du temps. Ainsi, pour déterminer l’avancement de la journée dans de nombreux pays du monde, on s’aide des phases lunaires des 5 satellites visibles depuis le pays en question.

Un autre outil permettant de déterminer l’avancement de la journée est le beledia, une gemme aussi appelée pierre du temps, présentant la particularité de changer de couleur en fonction de l’inclinaison de la lumière solaire. Pour décompter le temps, la clepsydre est largement utilisée.

Sur la fin de l’Âge Florissant, certains peuples fortement industrialisés utilisent des horloges mécaniques voire des montres pour les plus avancés, découpant les journées en tronçons réguliers. Ce découpage se fait en 21 tronçons portant chacun le nom d’une lettre de l’alphabet adavi. Ces outils leur permettent à la fois de déterminer l’avancement de la journée et de décompter le temps.

Monnaies

Aromates, gemmes et métaux primordiaux

Il existe trois grands types de monnaies sur Ipnos, dont les éléments de référence sont qualifiés de primordiaux.

-Sur Nifelim, ce sont des matières premières, notamment les métaux dont la rareté et les propriétés définissent la valeur. Les métaux primordiaux y sont le cuivre, l’argent et l’or.

-Sur Aitvaras nord, Nuada et quelques territoires d’Erebe notamment au nord, c’est de la nourriture et en particulier les condiments. Les condiments primordiaux y sont le lukath, le sucre et le sel.

-Sur Demeter et la majeur partie d’Erebe, ce sont des gemmes, dont la valeur dépend du territoire. Les gemmes primordiales sont le grenat rouge-brun, le jade vert et la perle blanche.

Points cardinaux

Lors de la 1ère moitié du 1er millénaire EE, la navigation en haute mer fut rendue possible grâce à des mages et prophètes navigateurs. Parmi eux, les albâtres élaborèrent une technique de navigation qui devint très populaire. Ils identifièrent quatre directions cardinales orientées en fonction de la position géographique de quatre créatures appelées points cardinaux. Ces créatures titanesques sommeillent dans leur antre et ne se déplacent qu’en de rares occasions, leur esprit démesurément puissant offrant aux albâtres de vrais phares pour se diriger en haute mer.

Chaque direction cardinale fut associée à l’un des points cardinaux, inspirant le nom même des directions cardinales dans de nombreuses langues, noms qui furent conservés après l’invention du compas :

-Semiyas : Le ver géant, pour le nord, lié à la terre.

-Uisiyath : Le colosse de flammes, pour le sud, lié au feu.

-Esras : Le dragon blanc, pour l’est, lié à l’air.

-Morfesa : L'horreur tentaculaire, pour l’ouest, lié à l’eau.

Salut

Le salut est un rituel social qui connait de nombreuses variations à travers le monde, différant selon la culture. Voici les plus répandus.

Gestes de salut

-Les mains entrecroisées et présentées ouvertes à son interlocuteur (commun).

-La double poignée de main. On sert la main droite de son interlocuteur et on vient poser sa main par-dessus (amical).

-La poignée de main à mi bras, chacun serrant l’avant-bras de l’autre (commun).

-La main placée devant les yeux et abaissée en direction de son interlocuteur (respect ou lien profond).

-Front contre front, la main droite placée derrière la tête de l’autre (amical).

-Un claquement de la main droite en haut et un autre de la main gauche  bas presque simultanément (commun).

-Les mains placées sur les épaules de son interlocuteur, bras tendus, les yeux dans les yeux (amical).

-Les bras croisés sur ses propres épaules (respect ou commun).

-Une légère révérence (respect ou commun à distance).

Expressions de salut

-Jol (commun) : Mot sans signification particulière, exclusivement utilisé pour saluer.

-Veder (de l’adamik vedeerket, "esclave"), (déférence ou respect) : Je suis votre obligé / En quoi puis-je vous servir ?

-Amo teil (littéralement "être bien" en adamik, ou "être" est entendu comme "sujet"), (commun) : Je vous souhaite d’aller bien.

-Shuleb noth (littéralement "plaisir présence" en adamik), (amical) : C’est un plaisir d’être en votre présence.

-Fta mual (littéralement "tout harmonie" en adamik), (amical ou respect) : Puissiez-vous vivre en harmonie avec le tout qui vous entoure et vous habite.

Expressions de congédiement

-A l’arcane tirée / A l'arcane choisie (commun) : Expressions trouvant leur origine dans l'utilisation faite du tarot par les sinoples.

-Au chapitre / Au revoir (commun) : "Au chapitre" peut être entendu comme une référence au chapitrage d'une œuvre littéraire, mais aussi à l'autre nom des arcanes mineurs dans le tarot.

-A bientôt / Dans l’attente / A la réunion (amical) : Expressions de congédiement profanes.

-Puisse Mana te guider (bienveillance ou inquiétude) : Expression employée par les fidèles des religions des Dieux de l'Origine.

Triangle / Trinité

Le triangle est le symbole au cœur des premières cultures evas, fondateurs de la langue adavi et de son alphabet. Il symbolise la triple opposition de chaque chose, les deux extrêmes et leur juste milieu, le couple et l’unité qu’ils forment. Les premiers evas considéraient qu’une chose n’était jamais entièrement noire ou entièrement blanche, mais souvent grise. Ils étaient persuadés que le meilleur choix possible n’était jamais extrême, mais toujours au juste milieu. Enfin, ils affirment qu’il n’existe aucune dualité, aucune opposition, mais que chacune intègre une tierce partie qui n’est autre que la somme des deux en opposition.

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