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A l’heure bleue, au beledia
Sans tarder, rejoins-moi
Au pied de l’adama
A l’heure bleue, a l’heure là
A l’heure bleue, au beledia
Laisse entrer le rosha
Il sera toujours là
A l’heure bleue, a l’heure là
A l’heure bleue, au beledia
Entend souffler Mana
Elle s’approche tout bas
A l’heure bleue, a l’heure là
A l’heure bleue, au beledia
Cède place au trépas
Ton âme renaitra
A l’heure bleue, à l’heure là
Le bedan écrasé souillé par le sang
Sur ces terres brûlées soufflées par le vent
Nos frères et sœurs tombés happés par le temps
Mais ceux qui sont encore debout savourent l’instant
Le fer entrechoqué laisse place au silence
Les haches et les épées ont achevé leur danse
Les ennemis défaits implorant la clémence
L’âme de ceux qui sont debout bercée d’espérances
Ô compagnons, levez vous
Et regagnons nos chez nous
L’orage est passé
Le ciel s’est levé
Souhaitons que les siècles prochains soient faits de paix
Souhaitons que les siècles prochains soient faits de paix
Par la voie que je choisi d’emprunter
Je vous rendrai honneur
Par le chemin que j’aime à arpenter
Je vous rendrai honneur
Par ma foi en ce destin édicté
Je vous rendrai honneur
Gloire au Néant, le Grand Créateur
Gloire à son œuvre, au fruit de son labeur
Gloire aux Auras, notre Maison Céleste
Gloire à leur sacrifice, courageux dans le geste
Gloire aux Dovis, nos Parents Premiers
Gloire à ce monde de leurs mains façonné
Par mes intentions pures et censées
Je vous rendrai honneur
Par la main que je tends sans espérer
Je vous rendrai honneur
Par l’amour de cette vie octroyée
Je vous rendrai honneur
Gloire au Néant, le Grand Créateur
Gloire à son œuvre, au fruit de son labeur
Gloire aux Auras, notre Maison Céleste
Gloire à leur sacrifice, courageux dans le geste
Gloire aux Dovis, nos Parents Premiers
Gloire à ce monde de leurs mains façonné
Nijemna thonlis
Mathaere igdara davulis
Shaltae aeda, pesmie Gaia
Tselni limnus uulsi
Nilimoe eksiyen
Leelina debnuen
Niuthu seelu, vagnei doliyu
Tselni limnus emeel
Les Grands sont tombés
Le monde est livré aux enfants
Le ciel s’assombrit, Gaia fait silence
L’espoir est loin
La succession s’éveille
Héritage divin
Le vent souffle, le tréfonds frémit
L’espoir est lumière
Le sinople trace la voie
Par le jade l’éclat fait loi
Notre magie est bras de justice
Pour l’impur qui l’emploie à ses vices
Trinité, Trinité, Ô Trinité
L’équilibre est dans la trinité
Le destin nous est seuls dévoilé
Nous sommes volonté des arcanes
Notre foi jamais ne fane
Trinité, Trinité, Ô Trinité
Pourfendons le traitre, défaisons l’ignorant
Qu’ils soient purifiés dans des feux ardents
Mana s’exprime à travers notre main
Pour châtier les odieux accueillis en soin sein
Trinité, Trinité, Ô Trinité
Le sinople trace la voie
Par le jade l’éclat fait loi
Notre magie est bras de justice
Pour l’impur qui l’emploie à ses vices
Trinité, Trinité, Ô Trinité
Touchés par la main de la vérité, veuillez me suivre,
Reniez les desseins insensés des dieux ivres,
Guidé par le silf éveillé je vous mène
Combattons au nom de l’ivoire et l’ébène.
Commandant aux armées des puissances obscures,
Êtres et créatures combattant pour un monde futur,
Alliés sous la bannière des frères incompris,
L’Akamdaiya s’abattra sur les adorateurs des traitres Dovis.
Levez-vous, battez-vous !
Levez-vous, battez-vous !
Afin de défaire l’aveuglé et occire l’ignorant,
Pourfendez donc les larbins de ces dieux déments,
Qu’ils périssent sous le joug de vos lames acérées
Et s’agenouillent devant votre infinie cruauté.
Faites des couards nos esclaves de demain,
Offrons aux Onus un peuple qui les craint ;
Rendons-leur ce monde qui leur fut dérobé
Offrons-leur la tête de ceux qui les ont reniés !
Levez-vous, battez-vous !
Levez-vous, battez-vous !
Malenae, alil igdara
Epseneem oltekada
Memneturu jedaipaara
Ene tselni nenat uno
Malenae, oam igdara
Umen anel otemaa
Nebethatu anel sumaba
Ene tselni nenat uno
Ene tselni nenat uno
Devant, le monde s’étend
Vastes mers, hautes montagnes
Forêts luxuriantes, déserts brûlants
Mais l’âme est seule
Devant, le monde s’offre
Le fruit dans l’arbre
L’eau pure dans la rivière
Mais l’âme est seule
Mais l’âme est seule
L’arme à la main
Et le sac sur le dos
J’arpente le chemin
L’ilbala au galop
A travers les plaines
Par-delà les monts
J’avance sans peine
Plus loin vers l’horizon
Marchons en joie
Courrons en hâte
Que face à moi le monde m’épate
Que face à moi le monde me gâte
Bien loin le foyer
Plus près l’antali
Allant du matin
Jusqu’au creux de la nuit
Le confort est derrière
Le jebad est au bout
Loin de toute misère
Liberté est atout
Marchons en joie
Courrons en hâte
Que face à moi le monde m’épate
Que face à moi le monde me gâte
Des viandes séchées dans du palamis
Des plats mijotés dans d’autres épices
Dakans en dessert, c’est un vrai délice
Qu’il fait bon vivre par chez nous
A l’orée du bois, des feuilles de kilis
Séchées puis fumées, les frêles en frémissent
Mais pour les vaillants, c’est un doux supplice
Qu’il fait bon vivre par chez nous
Et si le vent levé vous amène à venir par chez nous
Faites chauffer vos cordes vocales car vous devrez chanter avec nous
Et si le vent levé vous entraîne à partir de chez nous
Le doux fumé des cheminées vous enivrera jusqu’à chez vous
Pêcher le farsol au soleil couché
Un godé d’alcool pour accompagner
Les poissons au feu tendres et grillés
Qu’il fait bon vivre par chez nous
Les mâles à la table qui tapent du pied
Les femelles dansent à s’en épuiser
Et les enfants chantent à s’égosiller
Qu’il fait bon vivre par chez nous
Et si le vent levé vous amène à venir par chez nous
Faites chauffer vos cordes vocales car vous devrez chanter avec nous
Et si le vent levé vous entraîne à partir de chez nous
Le doux fumé des cheminées vous enivrera jusqu’à chez vous