Âges / Conflits / Événements culturels / Géochronologie / Interventions divines / Catastrophes / Histoire des civilisations / Légendes

Parmi les érudits les plus avant-gardistes étudiant les théories des Grands Dévoreurs, certains affirment qu’il existerait dans l'univers une planète similaire à Gaia.

Un être semblable aux Auras se serait refermé sur lui-même afin de créer un foyer propice à la vie, avant d’entrer dans un sommeil éternel. Cependant, contrairement à Ashe et Vega, cet être céleste nommé Akashagarba serait fait de chair et de sang. Ainsi, tout sur cette planète serait organique, les peuples qu’elle abrite façonnant leurs villes d’os et de corne plutôt que de pierre et de métal.

Les mages de tous temps se sont penchés sans succès sur la maitrise de la lumière, n’ayant qu’une compréhension limitée de sa véritable nature. Cependant, il semblerait que l’un d’eux soit parvenu à en percer les secrets, puisqu’il conçut l’Amaterasu (de l’adamik amateth et berasu, "soleil perçant") aussi appelé Arc de Lumière. C’est un arc magique capable de capter les rayons du soleil pour les changer en flèche de lumière. Il est dit que des traits aveuglants furent tirés sur des champs de bataille, faisant prendre un tournant décisif au conflit. D’autres affirment que certains grands de ce monde furent abattus par des flèches similaires. Malgré tout, sa localisation et son créateur demeurent inconnus, si tant est qu’une telle arme existe.

L’Amonra (de l’adamik amon et ara, "livre de la connaissance"), aussi appelé Livre du Savoir, serait composé de quatre parties gardées par les points cardinaux. Une fois les parties réunies puis assemblées, le déchiffrage du livre demanderait une force mentale et une érudition hors normes, sans quoi son lecteur sombrerait dans la folie. Ce livre aurait été conçu par les Auras dans le but d'offrir le savoir universel aux civilisations lorsqu'elles seraient prêtes. Il est dit que le lecture de ce livre permettrait à Gaia et ses occupants de vivre une félicité éternelle et l'illumination des esprits.

La magie spatio-temporelle est la plus inaccessible des magies, c'est d'ailleurs pourquoi elle n'est pas enseignée par le Magisteria. Les rares êtres capables de l’appréhender, ne serait-ce qu’en surface, se gardent bien d’en révéler les secrets. Pourtant, à la naissance du 1^er Grand Empire Mondial, les jaas forgèrent 3 anneaux magiques permettant à leur porteur de se déplacer instantanément vers un endroit déjà visité de l’espace. Leurs alliés non-initiés pouvaient ainsi voyager à travers tout l’empire afin de garantir sa cohésion. Au lendemain du Grand Blâme Jaa, deux anneaux disparurent. Le dernier, conservé par le couple roi du 1^er Empire eofel et baptisé Anneau de Marchevent, est l’un des symboles de leur pouvoir légitime et un artefact précieux dans la gestion de l’empire. C’est en partie grâce à lui que le couple roi est considéré par certains comme quasi-divin.

Belthua (de l’adamik beleel et thua, "rêve tranchant") est une épée neka forgée par le Magisteria pour traquer et vaincre les cauchemars.  Aussi appelée l’épée du jugement, cette lame se met à vibrer légèrement à proximité d'un cauchemar. Elle abrite un esprit et dégage une présence similaire à celle d’un kisam, agissant comme un leurre qui vient détourner l’attention du cauchemar de son porteur. Belthua possèderait une volonté propre est ne se laisserait manier que par celle qu’elle juge digne.

Il fût un temps, les montagnes de l’Entremondes virent naître la cité minière de Beral Daga. Véritable joyau du royaume, elle ne cessait de s’étendre à mesure que son peuple creusait la roche en quête de gemmes toujours plus étincelantes. Vint un jour où le royaume fut frappé par un terrible séisme. Les galeries de Beral Daga ayant fragilisé la montagne, elle s’effondra sur elle-même et enterra la cité sous la roche. Les sokars entreprirent de creuser afin de retrouver les vestiges de la cité, mais sans succès. Les richesses de Beral Daga dorment encore aujourd’hui sous la pierre.

Un apprenti bismarck s’est jadis aventuré dans les déserts les plus arides d’Aitvaras afin d’y étudier les mirages et parfaire ainsi ses connaissances sur l’illusion et la perception. Égaré et incapable de retrouver son chemin, il manqua rapidement de nourriture et d’eau. Il s’est alors employé à créer des illusions afin de satisfaire sa soif et sa faim. Au fil des années, il aurait ainsi créé une vraie cité où les illusions seraient si saisissantes qu’elles tromperaient l’esprit et le corps, à tel point qu’elles se substitueraient à la réalité. Il est dit que quiconque y entre voit tous ses désirs réalisés et devient immortel, du moins, tant qu’il demeure entre les murs de la Cité de Sang.

Le Dauldogmenath (de l’adamik dabuul, dolga et menath, "loi de l’espace et du temps") aussi appelé grimoire des Auras, est un livre traitant en détails de la magie spatio-temporelle et permettant sa pratique par l’accomplissement de rituels détaillés. Rédigé par les jaas au début de leur règne, ils jugèrent dangereux d’en transmettre le contenu à leurs disciples. Il fut finalement caché et scellé pour qu’aucun ne se saisisse de ses enseignements avant d’être prêt à les recevoir. Le Grand Blâme Jaa survint malheureusement avant que ce peuple ne juge bon d’ouvrir le Dauldogmenath au monde.

L’Emeline (de l’adamik emeel et ilon, "joyau de lumière") est un joyau monté en couronne, remarquable par sa beauté et ses propriétés magiques. Taillée dans un jebad, l’Emeline, aussi appelée Pierre Solaire, offre à son porteur le bonheur, la confiance et la volonté. Le joyau fut rendu magique par les alvas de Demeter qui l’offrirent à leur souverain. La couronne fut égarée en même temps que la tête de son porteur lors de la Bataille des Sangs Mêlés, en 666 EE.

Durant le Cycle des Rêves, les créations des kanoths sur Ipnos pouvaient être éphémères, incomplètes ou mettre du temps à prendre forme, donnant lieu à des apparitions semblables à des mirages. Ces manifestations ont été appelées fantômes par les habitants d’Ipnos, interprétées tantôt comme esprits de défunts encore attachés au monde des vivants, tantôt comme le reflet de Deus ou celui du passé.

Le Fossoyeur Chuchotant est le navire d’un capitaine pirate libre qui, selon la légende, rend tout chargement invisible et l’est lui-même. Il serait le plus rapide et le mieux armé de tous les navires jamais conçus, ce qui attira la convoitise du commodore aiyusla. Le seigneur de Niniv aurait ainsi tenté de s’emparer de ce bâtiment, essuyant un échec cuisant malgré son pouvoir. Il semblerait que ce navire légendaire écume encore les flots, son capitaine à la barre, terrorisant marchants comme pirates.

Dès lors que les mages ont cherché à se rassembler sous l'organisation connue à ce jour sous le nom de Magisteria, ils mirent tout en œuvre pour étendre leur emprise et leur contrôle à travers Gaia. Les conditions climatiques et topographiques n'étant pas toujours propices à leur mode de vie, ils conçurent une série de gants dont chaque paire permettait le contrôle d'un élément particulier. Bien que l'existence de leur conception soit avérée, on ignore combien circulent encore à ce jour et lesquels d'entre eux ne sont que légende.

Parmi les plus célèbres, on citera les Gants de l'Eau, du Feu, de la Terre et du Vent.

Même si d’aucun ne peut l’affirmer avec certitude, quelques érudits émettent l’hypothèse qu’Ashe et Vega ne seraient pas les seuls de leur espèce à avoir vu le jour à l’aube des temps. Ces créatures incommensurablement puissantes et titanesques auraient également participé à façonner la réalité. Certains d’entre eux auraient été anéantis par d’autres, les survivants ayant plongé dans un sommeil profond et abritant peut-être même la vie. Les plus petits de ces êtres ne seraient pas plus gros qu’un satellite, mais l’envergure des plus imposants défient l’imagination.

L’Igdaleb (de l’adamik igdara et leben, "clé des mondes") serait un anneau permettant à son porteur de traverser le voile séparant les plans, lui permettant de voyager entre Deus et Ipnos sans avoir à traverser l’Igdrasil. La naissance de sa légende est liée à celle des Anneaux de Téléport. Il est dit que les jaas auraient forgé cet anneau pour interagir avec les kanoths et influencer leurs rêves.

Dans la forêt de Valdon existait une cité dirigée par un seigneur naiyade du nom de Sheljedid. Obsédé par la mort, il fit élaborer un jardin dans lequel poussait une diversité stupéfiante de végétaux de toutes sortes, dont certains n’existeraient qu’en ces lieux. Des plantes médicinales, des plantes aromatiques, des arbres au bois réputé indestructible… c’était un lieu d’une richesse inestimable. Ainsi, il pourrait s’y retirer le moment venu et s’en nourrir pour une vie nouvelle dans un corps d’exception. Pour s’assurer qu’il soit seul à connaître l’emplacement du jardin, il fit exécuter ses concepteurs. Un malheureux hasard l’empêcha cependant de rejoindre son jardin à sa mort, jardin n’ayant jamais été retrouvé depuis.

Obsédé par la peur de mourir, un seigneur humain fit appel aux services d’un sinople pour lui confectionner un objet capable de lui montrer sa propre mort. Le mage conçut alors un miroir qui offrait à quiconque y posait son regard le reflet de sa mort future. Le seigneur y vit qu’il périrait de la main de son fils. Outré de cette vision qu'il refusait de voir comme une vérité, il ordonna l’exécution du sinople. Il observa encore et encore ce miroir jusqu’à ce que son reflet ne le rende fou. Alors que son épouse lui conjura de se débarrasser de l’objet enchanté, il devint agressif et son fils, s’interposant, le tua par accident. Il est dit que le miroir fut brisé, mais d’autres pensent que le fils l’aurait conservé et transmis à sa descendance.

Île située sur l’Océan Venimeas, Naelpala s’éleva dans les cieux à la création de Nuada, puis chuta dans les eaux avant d’être engloutie dans les abysses. Elle abritait notamment la cité de Gelbeth, véritable joyau architectural et foyer d’une civilisation technologiquement très avancée. Il est dit que les érudits de Gelbeth rivalisaient par leur science avec la magie, et que certaines de leurs créations, dormant à ce jour sous les eaux, offriraient encore de réels atouts à la science moderne.

Lors du Grand Blâme Jaa, l’âme des jaas devenue mortelle et dépourvue de corps rejoignit Mana, laissant leur esprit s’évaporer. Peuple le plus puissant ayant foulé Gaia, les jaas avaient prédit leur chute et prirent leurs précautions. A leur mort, leur esprit vint s’attacher à des nouveaux nés mais leur mémoire fut grandement affectée. Ces êtres accueillant l’esprit d’un jaa furent appelés nefels. Ils disposent d’une étonnante longévité, de pouvoirs magiques innés et d’une forte prédisposition à la magie.

La Nenatshari (littéralement "pierre d’âme" en adamik) est un joyau dans lequel un puissant sombracier, obsédé par la mort, a enfermé son âme. Ce carbonado d’un noir sombre, monté en pendentif, offrirait à son porteur les pouvoirs du sombracier prisonnier. Le joyau serait à ce jour perdu dans le désert de Sooka sur Aitvaras.

Le Nibelon (de l’adamik niebe et ilon, "joyau sombre") est un joyau monté en pendentif, enchanté par un mage renégat afin d’assouvir sa soif de pouvoir. Ce diamant blanc accroit le potentiel magique de son porteur tout en dissimulant ce potentiel ainsi que tout acte magique, lui permettant d’employer la magie à sa guise en échappant au contrôle du Magisteria. Connu sous le nom de Diamant Imposteur ou encore Joyau Clair-Obscur, le Nibelon est un objet de convoitise changeant régulièrement de main au prix de la vie de son ancien propriétaire. Il circule en secret à travers le monde, jouant un rôle caché mais non moins significatif dans l’histoire des civilisations.

Suite à l’avènement du Khaganat alfar, le 1^er khagan Garul Thulo était obsédé par la peur de se faire ravir le trône. Il fit forger 4 artefacts maudits, anéantissant l’âme de toute personne qui s’en saisirait autre que Garul lui-même. Lorsqu'il fut assassiné, le nouveau khagan fit détruire son trône. Les 3 autres reliques maudites de Garul, à savoir sa couronne, son sceptre et son anneau, ne furent pas retrouvées. Les proches du 1^er khagan firent courir le bruit que le défunt souverain, sachant la mort frapper à sa porte, les dispersa à travers le khaganat afin de punir son peuple qu’il tenait pour responsable de cette ultime trahison.

Les Robes de Pouvoir ont été conçues par les artisans magisters sous la demande des hauts magisters. Ils sont confiés aux mages les plus méritants, les plus purs et les plus dignes de confiance, pour les récompenser et assurer le contrôle de leur couleur de magie. Quel que soit le rang qu’ils occupent, le titre de porteur de pouvoir leur est attribué, leur conférant l’autorité absolue sur toute décision importante à prendre concernant la couleur de magie qu’ils pratiquent.

11 robes ont été tissées, une pour chaque couleur de magie et une ultime octroyée à un archimage. Ces robes, dont chacune porte le nom de sa couleur, augmentent considérablement le potentiel magique de leur porteur, uniquement dans la couleur de magie concernée.

Les sinoples utilisent le tarot pour lire dans l’histoire du monde. C’est un accessoire qui permet de prendre connaissance des choses passées, présentes et futures, sans grande possibilité d’interaction. Il existerait cependant un tarot unique et tout puissant, permettant d’être maître du destin, de l’infléchir, de l’écrire. Ce tarot, appelé Tarot Originel, existerait depuis l’aube des temps, conçu par Suniyata. Sa forme, sa localisation et son utilisation sont totalement inconnus. L’accès à cet hypothétique tarot, véritable mythe, est le but ultime des sinoples.

Ridel Moiyan Rava était un sultan taaut ambitieux et puissant, dont les richesses dépassaient l’entendement. On dit qu’il savait les désirs de tous les peuples et avait amassé en conséquence des joyaux, des gemmes, des épices, des métaux rares, des artefacts enchantés, des œuvres d'art, des ouvrages et quelques reliques. Envié de tous, il avait l’appui politique et militaire nécessaire pour protéger son trésor qu’il entreposait dans des salles souterraines. Le Magisteria finit par soupçonner le sultan d’utiliser la magie pour créer ses richesses et le menaça de détruire son trésor. Le khalife ayant depuis toujours vu ce trésor comme une menace et un défi, s’empressa d’envoyer un détachement militaire pour saisir une partie des richesses. Lorsque le Magisteria et le khalife furent rendus sur place, ils ne trouvèrent que des salles vides et un trône vacant. Certains disent avoir vu des navires étincelants prendre le large, d’autres des galeries reliant les salles aux royaumes sokars. Il est enfin quelques aiyuslas qui prétendent avoir intercepté ce trésor, dont une partie dormirait dans leurs repaires et l’autre sous les flots.