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Alphabet adavi


Caractéristiques

L'alphabet adavi est composé de 21 caractères appelés runes. Il est porteur des idéaux, concepts et principes clés des premières cultures evas, et donc plus largement de la religion sinopliste. Ainsi, chaque rune est un mot adamik désignant un objet concret ou abstrait riche de sens.

 

Chaque rune peut être représentée de deux façons différentes : minuscule et majuscule. En temps normal, un texte est entièrement rédigé en minuscule par souci de fluidité, de rapidité et d'harmonie. Cependant, les minuscules possèdent une signification plus abstraite. 

La majuscule possède un usage esthétique permettant de donner forme au texte. En poésie, elle est très appréciée en début et fin de ligne, et dans les ouvrages de magie, elle est courante en début de paragraphe. Mais elle a également une fonction sémantique, signifiant l'importance des mots qu'elle habille. C'est pourquoi il est usuel d'utiliser la majuscule pour un nom propre, sauf si l'on cherche à dénigrer la personne citée. En général, une majuscule en début de mot suffit à faire comprendre la valeur que l'auteur lui donne. Il peut être mal vu d'omettre la majuscule à certains mots lorsqu'ils désignent un concept clé d'une religion ou culture. Plus rarement, des mots ou phrases peuvent être écrits entièrement en majuscules, si leur but est de prévenir un danger par exemple.

 

L’adavi est une langue très transparente. Chaque lettre du mot est prononcée, sans exception, y compris lorsque deux lettres identiques se suivent. Chaque rune de l'alphabet adavi ne peut être prononcée que d'une façon, à l'exception du "i" qui se prononce [j] s’il est précédé d’un autre "i". Lorsque l'on écrit un mot adavi avec l'alphabet latin moderne, deux "i" qui se suivent s’écrit "iy". Enfin, il n'y a aucun accent, l’adavi est une langue relativement atone.

Dénomination, phonétique et représentation

Le tableau ci-après répertorie, dans l'ordre de l'alphabet adavi, le nom de chaque rune, son équivalent en alphabet latin moderne, sa représentation majuscule, minuscule et sa correspondance phonétique.

Symbolique

 

Dans l'alphabet adavi, toutes les majuscules sont construites sur la base d'un triangle.

Il représente ici la sphère du vivant et ses sommets symbolisent les trois niveaux d'élévation de l'âme (schéma 1) et de l'esprit (schéma 2).

Uleb (Amour)

U Chaque niveau de l'âme et de l'esprit est simplement relié par une ligne, représentant l’amour réciproque entre tous.

 

u Chaque niveau de l'âme est représenté par un point. Ils sont reliés par un trait qui les souligne et un angle plus serré que pour la rune jael, basculant de la tolérance à l'amour.

Ono (Symbiose)

O Le triangle plein symbolise une cohésion parfaite des éléments présents dans l'univers.

 

o Le monde en évolution symbolisé par un triangle dont la ligne se prolonge, trouve dans cette expansion une unité parfaite représentée par un point en son centre.

Fao (Culte)

F Mortels et immortels s'unissent dans un même culte voué aux dieux, représenté par deux flèches dirigées vers le sommet.

Ces flèches sont reliées par la base formant ainsi deux triangles, dont les angles de la mortalité et de l'immortalité sont réunis.

 

f Le segment du bas représente le lien entre mortels et immortels. Il se prolonge en une ligne ascendante représentant le culte voué aux dieux. Cette ligne aboutit sur un triangle ouvert à la base représentant le monde divin, abritant les dieux représentés par un point.


Luth (Egalité)

L Le sommet représentant l'omniscient se prolonge en deux extrémités symbolisant la création séparée entre l’inconscient et le conscient. La flèche pointée vers le bas représente le pouvoir égal exercé sur ces deux niveaux de l'esprit.

 

l L'omniscient, symbolisé par un segment venant du haut, offre un pouvoir égal aux deux premiers niveaux de l'esprit représentées par deux points. Ceci est matérialisé par une ligne partant du segment et se recourbant sous les points.

Jael (Tolérance)

J Chaque niveau de l'âme et de l'esprit, représentés par les trois sommets du triangle, cohabitent entre eux là où se joignent les sommets.

Cependant, la différence et l’individualité de chaque niveau est également représentée par les trois angles isolés.

 

j Les trois points rappellent les trois angles du triangle. Ainsi liés, ils symbolisent la notion de tolérance puisque unis par la même courbe mais indépendants.

Nenat (Âme)

N Chaque niveau de l'âme représenté par les sommets du triangle est relié aux deux autres par les côtés du triangle, et relié à ce lien qui les unit par une médiane.

C'est un système complexe d'interactions entre les différents niveaux de l'âme et de liens qui les unissent.

 

n Le triangle ouvert vers le bas représente l’intérieur du monde, Mana. La source des âmes se prolonge par une ligne.

Celle-ci vient souligner trois points représentant les niveaux de l'âme, symbolisant leur interaction.


Elk (Évolution)

E Mortels et immortels représentés à la base du triangle sont prolongés par deux lignes tentant d’évoluer vers le divin mais ne parvenant pas à atteindre le sommet, cette aspiration au pouvoir restant impossible.

 

e L'évolution des mortels et immortels est représentée par une ligne montante soulignant deux points. Cette ligne est cassée, symbolisant l'échec d'une évolution totale.

A l'extrémité, le divin est représenté par un segment replié vers le bas absent de la trajectoire de la ligne, et donc, inaccessible.

Psa (Pouvoir)

P La sphère du vivant représentée par le triangle est divisée en deux par une ligne horizontale.

Au sommet, on retrouve le divin qui dirige et protège. A la base, on retrouve le mortel et l’immortel, soumis et protégés.

 

p La séparation de la sphère du vivant est formée par un trait cassé, dessinant ainsi deux lignes parallèles, plaçant les divins représentés par un point au-dessus, abritant au-dessous les mortels et immortels représentés par deux points.

Gaia (Gaia)

G Le triangle de la sphère du vivant est divisé en trois par deux lignes horizontales. Le domaine du vivant à la base, abritant mortels et immortels. Le domaine du divin au sommet, abritant les dieux. Le domaine de l'inerte, offrant un foyer partagé aux mortels et immortels comme aux dieux.

 

g Gaia, représenté par un point, est le foyer de trois domaines représentés par trois triangles ouverts. Le domaine divin se prolonge vers le bas car il plonge au cœur de Gaia.


Belth (Marche)

B La sphère du vivant, représentée par un triangle ouvert pour mettre l’accent sur le divin, est divisée en quatre par des lignes obliques. Cette division symbolise les quatre marches de Gaia placées sous le règne divin.

 

b La sphère du vivant est symbolisée par un point et les quatre marches par quatre triangles, ouverts à la base.

Voth (Blâme)

V Le passage de l'immortalité à la mortalité est symbolisé par un cycle en quatre étapes. L'immortel, représenté par l’angle droit de la base du triangle, subit le jugement des dieux représentés par le sommet. Il est alors rendu mortel à l’angle gauche de la base. La perte de son immortalité est illustrée par un segment qui se plie devant l'immortalité.

 

v Le même principe de chemin est repris. L'individu, symbolisé par un point, reçoit du divin l'immortalité, ceci symbolisé par un segment descendant. L'évolution de l'immortel est représentée par une ligne montante. Il perd alors son immortalité, c'est pourquoi la ligne se casse est redescend.

Shaol (Ascension)

SH Le passage de la mortalité à l'immortalité est symbolisé par un cycle en quatre étapes. Le mortel, représenté par l’angle gauche de la base du triangle, subit le jugement des dieux représentés par le sommet. Il est alors rendu immortel à l’angle droit de la base. La perte de sa mortalité est illustrée par un segment qui se plie devant la mortalité.

 

sh Le même principe de chemin est repris. L'individu, symbolisé par un point, évolue. Cette évolution est symbolisée par une ligne montante qui redescend brutalement, le don d'immortalité entraînant la perte du corps physique. Puis elle poursuit son ascension, portant l'individu vers le haut.


Iner (Cohabitation)

I/Y La sphère du vivant, représentée par le petit triangle, dépend de l’existence du domaine inerte représenté au-dessus.

Ce domaine est composé de quatre points représentant les trois dimensions spatiales à la base et le temps au sommet.

 

i/y La sphère du vivant est représentée par un point, soutenu par une structure à quatre points représentant le domaine inerte.

Salif (Omnipotence)

S La base des deux triangles disparait pour mettre l’accent sur les sommets, représentant les dieux et leur pouvoir absolu.

Ils se protègent et sont protégés par eux-mêmes, ne dépendant pas d’un pouvoir supérieur. Ils sont leur propre maître.

 

s Les dieux, représentés par un point, génèrent un toit protecteur représenté par un triangle ouvert à la base, prolongement direct du point placé sous ce même triangle.

Kae (Subjectité)

K Chaque niveau de l'âme, représenté par les angles, fait face au cercle central qui lui renvoie son image, symbolisant sa conscience de soi. C’est cette capacité qui unit les êtres conscients, le cercle qui unit les angles.

 

k L'être, représenté par un point, se renvoie sa propre image par deux segments formant un angle symbolisant le miroir.


Mual (Harmonie)

M L'absence de base du triangle sert à mettre l’accent sur le sommet représentant le divin, à l'origine du cercle au centre de la sphère du vivant.

Ce cercle, symbole de perfection, unit les sommets, créant une harmonie entre les êtres peuplant la sphère du vivant.

 

m La différence entre les trois niveaux de l'âme et de l'esprit, représentés par trois segments, est symbolisée par des orientations variées.

Ils sont cependant liés en harmonie, ce qui permet l'existence de la sphère du vivant représentée par un point.

Thin (Dualité)

TH Le triangle est séparé en deux par une ligne verticale. Cette dichotomie binaire représente le principe renié de dualité, car la ligne de séparation formant deux nouveaux triangles, symboles de trinité, elle échoue à imposer sa dualité.

 

th Les deux opposés sont représentés par les deux points. Une ligne formant deux angles les représente ainsi habitant deux mondes différents, reliés cependant par cette même ligne.

Akta (Compromis)

A La sphère du vivant est divisée en trois par deux lignes obliques partant du sommet, illustrant l'existence d'une troisième alternative entre deux opposés qu'est la différence, l'exception ou encore le juste milieu.

 

a Les deux opposés, représentés par deux points, sont réunis par une ligne dessinant un chemin tortueux, pour aboutir à une ligne douce qui les soutient.


Telb (Omniprésence)

T Suniyata est à la fois la source de tout et le tout. Il est partout et donc représenté par les trois sommets qu'il occupe sur le triangle le plus grand.

Il englobe le monde représenté par le second triangle, plus petit, en faisant corps avec lui.

 

t L'omniprésence est représentée par la multitude des angles et de leurs positions étalées dans l'espace. Ces trois trois angles sont ceux du triangle de la majuscule correspondante. Suniyata est partout et englobe le monde représenté par le point.

Rod (Origine)

R Le triangle ouvert, prolongement du sommet symbolisant Suniyata, origine de tout, représente la création. Le second triangle, symbolisant la sphère du vivant, y est représenté dessous comme résultant de la création.

 

r Suniyata, représenté par l'angle que forment les deux segments, englobe la sphère du vivant représenté par le point, symbolisant ainsi sa création. Le prolongement vers le bas symbolise l'expansion sans fin de la création.

Doar (Incommunicabilité)

D A la base du triangle représentant la sphère du vivant, deux brèches fendent le lien entre êtres inconscients et conscients, symbolisant leur incapacité à communiquer entre eux.

 

d L'incommunicabilité entre êtres inconscients et conscients est, ici, représentée plus radicalement. Ces deux types d'êtres, représentés par deux points, sont englobés par une même ligne poursuivant sa course.

Ils sont ainsi présentés comme vivant dans un même monde en évolution, mais faisant parti de deux ensembles distincts représentés par deux triangles couvrant chacun un point.


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