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A l'origine, il n'y avait rien, le néant. De ce vide originel naquirent les Auras, divinités primordiales qui façonnèrent l'univers. Leur œuvre achevé, ils unirent leur essence, devenant le Dieu Monde.
Gaia, leur corps, est le berceau de toute forme de vie, l'unique refuge du vivant.
Mimir, leur esprit, est la mémoire collective, conservant les souvenirs du vivant et de l'inerte.
Mana, leur âme, relie toute chose et fait don du Souffle de Vie.
Ces trois entités forment un tout cohérent, dont l'harmonie dépend des actes de chacun et duquel chacun fait partie.
Cette religion est l’une de celles dont s’est nourrie le sinoplisme pour voir le jour, elle a particulièrement influencé le dovisme.
Le Grand Blâme Jaa fut un événement traumatisant pour de nombreux peuples, et il ne fallut pas attendre longtemps avant de voir apparaître de nouvelles croyances et formations religieuses.
Plutôt que de sombrer dans la peur ou le rejet, certains ont pris la pleine mesure de la valeur de la vie. Ainsi naquit la pensée que chaque vie fait partie d'un tout, qu'elle est précieuse et doit être respectée. Cette pensée gagna peu à peu les foules pour se répandre par-delà les terres, devenant peu à peu l'une des religions les plus pratiquées à travers le globe.
Le pandisme étant plus une philosophie de vie qu'une religion à proprement parler, il n'a pas connu d'opposition ferme, ce qui lui permit de se développer considérablement. Il n'a jamais été considéré comme une menace et semble vu d'un bon œil par les autres Églises, le pandisme ne rejetant pas les autres religions.
De nombreux individus à travers Ipnos se disent pandistes. Cette religion ne disposant cependant pas réellement de clergé, il paraît alors difficile de quantifier le nombre de fidèles. Il y a malgré tout fort à parier qu'elle fut, et reste encore, l'une des religions les plus répandues sur l'ensemble des territoires. En outre, la répartition de ses fidèles est plus hétérogène que dans d'autres religions car le pandisme transcende les frontières politiques et culturelles. On retrouve ainsi des pandistes un peu partout sur Ipnos, sans critère particulier de répartition.
Il existe autant de branches du pandisme que de cultures, mais le nualisme et le jenomisme restent les courants majeurs.
Le pandisme ne possédant pas d'organisation religieuse, ses codes et sa symbologie varie grandement d'une culture à une autre. Cependant, il subsiste 2 symboles forts partagés à travers le monde par les fidèles.
Leefor
Le leefor est une fleur capable de s'adapter à des environnements extrêmes, dont la beauté est particulièrement appréciée à travers le monde. C'est aussi une plante aux propriétés médicinales multiples. Elle représente la vie et l'harmonie, par sa fragilité et son adaptabilité, ainsi que la protection par ses vertus curatives.
Mains Berceau
Les Mains Berceau représentent deux mains jointes qui soutiennent Gaia. Ce sont les mains qui enserrent le monde, l'étreinte protectrice et rassurante. C'est aussi l'ouverture, l'attention portée à l'autre, l'écoute de ce qui fut, est et sera.
Statut : Divinité primordiale, personnification de la planète
Fonctions : Crée l’univers, donne la vie
Filiation : Autogène, parent de toute chose
Représentation : Peu représenté, le Dieu Monde prend l'apparence d'un driyade
"femelle", pourvu d'ailes de simorgh, d'une tête de korbari et de 4 bras. Il est assis en tailleur, ses deux bras du dessous reposant sur ses genoux, les mains jointes en berceau. Ses deux bras du
dessus sont ouverts sur les côtés, les mains ouvertes à plat vers le haut.
Statut : Transcendé, chef religieux divinisé
Fonctions : Combat le mal et l’ignorance
Attributs : Feu, torche, arimoth, plante médicinale
Représentation : Il prend l’apparence d’un orso à quatre bras dans la posture du Dieu Monde.
-Boneker : Comme expliqué précédemment, la pratique pandiste s'apparente plus à une philosophie de vie qu'à un mouvement rituel collectif. Ainsi, l'absence de clergé influe sur les pratiques et représentations pandistes, impactant grandement l'homogénéité architecturale des lieux de culte. En ce sens, il n'existe pas de lieu de culte pandiste à proprement parler, mais plutôt des lieux de méditation. Ces lieux de recueillement sont la plupart du temps individuels, bien qu’il existe des bonekers (du jaa ancien bohnekyeer, "solitaire") où se retirent et vivent les bohneks en communauté.
Ainsi, il existe autant de lieux de culte pandistes que de cultures, les plus connus étant sans doute les bonekers monolithiques d’Erebe. Creusés à flanc de montagne et souvent en haute altitude, ils sont bâtis loin des grandes cités, à l'écart de la civilisation. Ils sont sculptés en façade, à même la roche, offrant de somptueuses représentations de végétaux, d'animaux, et parfois de figures emblématiques du pandisme. Aux alentours et en leur sein règne un calme parfait.
-Omneum : Certains pratiquants aménagent chez eux un omneum (déformation probable du jaa ancien amnaakham, "chambre de méditation"), pièce dédiée à la méditation. Il n'existe pas de code ou de règle quant à l'aménagement d'un omneum, si ce n'est qu'il doit être confortable et calme. On y retrouve généralement une assise, des brûles encens, des plantes et parfois quelques symboles pandistes et/ou effigies de personnages emblématiques.
-Lieux sacrés : Le Nenakara, ouverture sur Mana, et l'Ifa, plus ancien arbre au monde, sont des lieux sacrés pour les pandistes.
-Autre lieux de culte : La nature ou tout lieu à l'écart de la civilisation peut faire office de lieu de culte et de méditation.
-Ganden Tripa : Chef spirituel faisant office de guide pour les pratiquants.
-Bohnek : Pandiste ayant décidé de se retirer dans un boneker afin d'atteindre l'harmonie et entrer en communion avec Mimir.
-Les Maantaws
; Demeter, Nifelim, Aitvaras, Erebe (Fondateurs / Apôtres) : Messagers de l'harmonie à travers
le monde et de la doctrine pandiste. Au nombre de 4, chacun porte le nom du continent sur lequel il a répandu la religion .
-Pandu (Transcendé) : Premier être à avoir atteint la
transcendance.
-Les Pandavas ; Yudhishthira, Bhima, Arjuna, Nakula, Sahadeva (Transcendés) : Êtres ayant succédé à Pandu dans la transcendance.
-La naissance : Cérémonie durant laquelle est célébrée l'éveil à la vie d'un esprit dans sa nouvelle incarnation. Il est de coutume de planter un arbre à cette occasion, dont devra prendre soin le nouveau-né lorsqu'il sera en âge de le faire.
-Le piyesu (littéralement "grandir" en jaa ancien) : Cérémonie durant laquelle est célébrée le passage d'un enfant au statut d'adulte, pleinement responsable de ses actes, indépendant dans ses choix et capable de vivre en harmonie avec le reste du monde. Une graine de leefor est confiée au nouvel adulte qui devra la planter, en général au pied de son arbre de naissance, et en prendre soin.
-Le mariage : Cérémonie durant laquelle est célébrée l'union entre deux fidèles.
-La crémation : Cérémonie durant laquelle est célébrée la mort d’un fidèle et son retour à Mimir.
-Nae Pandu (littéralement "jour de Pandu" en jaa ancien) : Fête célébrant le jour où Pandu a atteint la transcendance. A cette occasion, les fidèles se réunissent entre proches et les anciens prodiguent des conseils aux plus jeunes qui leurs offrent un présent en retour.
-Tadharkya (littéralement "transcendance" en jaa ancien) : Fête célébrant la transcendance des Pandavas passés et futurs, durant laquelle les fidèles rendent hommage aux Pandavas et méditent en famille.
-Aasanay (du jaa ancien aasait et khunay, "an nouveau") : Fête célébrant le début de la nouvelle année. A cette occasion, les fidèles se réunissent autour d'un grand repas et invitent les voisins et les nécessiteux. Lorsqu'un village entier est pandiste, le repas se fait sur la place du village et tous les habitants y sont conviés.
-Panwit (littéralement "floraison" en jaa ancien) : Fête célébrant le printemps, ou à défaut la floraison des leefors dans les zones à climat non tempéré. A cette occasion, les fidèles dont le leefor du piyesu a fleuri reçoivent un présent et sont félicités. Ceux dont le leefor n'a pas fleuri doivent en planter un nouveau.
-Naeleyn (du jaa ancien nae et eleyn, "jour" et "lumière") : Fête célébrant le jour du solstice d’été où le soleil illumine le monde et prodigue la vie, durant laquelle les fidèles se retrouvent entre proches dans la nature pour y effectuer un repas et partager un moment de convivialité.
Le pandisme considère que chaque être et chaque chose étant issue du Dieu Monde, elle doit être considérée comme divine et sacrée, et que l’on doit lui témoigner tout le respect qui lui est dû. Tuer un animal pour se nourrir de sa chair est prohibé, mais se nourrir d'un animal mort de façon naturelle est permis.
Nous faisons tous parti d'un tout harmonieux, reliés par l'âme, reliés par Mana. Porter préjudice à un être vivant serait porter préjudice à soi et au monde. Les fidèles sont altruistes, bienveillants et empathiques, ils rejettent toute attitude de haine ou de peur. Face à la violence, ils répondent par l'apaisement et la compréhension de l'autre, jamais par la violence.
Vivre dans l'harmonie et le respect de soi et d’autrui sont les piliers de la religion pandiste. Dans cette optique, les pandistes entretiennent une qualité de vie qui leur permet d’obtenir un esprit et un corps sains. Le jeûne est une pratique courante pour se purger et purifier son corps.
Parmi les pratiques les plus répandues chez les pandistes, le kynarmhu (du jaa ancien kyynar et wymhur, "partage" et "silence") consiste à se réunir auprès d'êtres qui nous sont chers et profiter de leur présence dans le silence. La préparation et le partage du repas sont aussi des moments importants où les familles se retrouvent.
La méditation est très ancrée dans la culture pandiste. Les fidèles considèrent qu’il est possible, par ce biais, de communiquer avec toute chose, passée ou présente, inerte ou vivante, mais aussi d'acquérir les capacités innées des prophètes et des éveillés. Ainsi, la méditation permet à certains de puiser en Mimir et de percevoir le neka. C'est aussi le moyen utilisé par les bohneks qui cherchent à atteindre la transcendance.
L’adoration fait peu partie des pratiques pandistes, bien que Pandu et les Pandavas reçoivent parfois des offrandes au pieds de statues à leur effigie. Au cours de l’Âge Florissant apparaissent toutefois quelques courants mineurs développant ces pratiques, et élevant Pandu, l’un des Pandavas voire un bohnek au rang de divinité vénérée par des offrandes et rituels.
(de l’adamik nualu, "harmonie") Les nualistes ne rejettent pas les Dovis, ils considèrent simplement que leurs plans ne concernent pas les mortels et qu'il faut agir pour l'harmonie et le bien commun à son échelle, en commençant par son propre bonheur, celui de ses proches et enfin celui d'autrui.
Les nualistes croient qu’après la mort l’esprit vient trouver refuge en Mimir. Il y survit dans l'attente de se réincarner dans un nouveau corps, et échoira d'une vie dont les avantages dépendront de sa vie passée. Ce cycle sans fin peut être brisé en atteignant la transcendance de son vivant. Pour les nualistes, la transcendance est la capacité, par la méditation, d'enjoindre son esprit à Mimir en faisant corps avec lui, quittant ainsi sa vie mortelle pour vivre dans l'éternité en symbiose consciente avec le Dieu Monde.
Les jenomistes croient que s’ils agissent suffisamment bien dans leur vie et en accord avec la volonté du Dieu Monde, leur esprit sera réincarné dans le corps d’un jenom et qu’ils pourront ainsi rejoindre l’Uroboros et vivre aux côtés des Dovis. Cet objectif est le but ultime de leur vie et de leur quête.
Les nualistes croient qu’après la mort l’esprit vient trouver refuge en Mimir. Il y survit dans l'attente de se réincarner dans un nouveau corps, et échoira d'une vie dont les avantages et inconvénients dépendront de sa vie passée. Ce cycle sans fin peut être brisé en menant une vie exemplaire dans une harmonie parfaite avec la volonté du Dieu Monde. En y parvenant, nous atteignons la transcendance. Pour les jenomistes, la transcendance est le fait de se réincarner en jenom après sa mort, avant de devenir silf et ainsi rejoindre l'Uroboros.