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Un érudit s’abreuve de connaissances, dévore les livres et se questionne sans cesse. C’est un curieux, un passionné, qui s’intéresse aux disciplines de l’esprit. Grâce aux savoirs qu’il accumule, il est capable de comprendre et résoudre des problèmes complexes, mais aussi d’en poser de nouveaux. Il s’enrichit de l’existant et s’appuie dessus pour apporter son avis, son point de vue. Il recherche, expérimente, essaie, quel que soit le temps nécessaire à son objet d’étude.

L’érudit est l’exemple même de la connaissance acquise, du savoir académique, du travail intellectuel. Il représente le savant, le chercheur, le philosophe. Il ne laisse rien au hasard, analyse avec rigueur toutes les données possibles avant de tirer des conclusions.

La rune à laquelle il est associé est kae, la subjectité, la conscience du fait d’être sujet, la capacité à réaliser que l’on est soi, que l’on est un et que ce "un" est dissocié du reste du monde et capable d’agir sur lui. C’est l’une des capacités propres des êtres conscients, l’intellectualisation de son état de sujet.

Un moa a été choisi pour illustrer l’arcane. On sait peu de choses sur le peuple moa, si ce n’est qu’ils entretiennent un lien étroit avec Mana et traitent avec le Magisteria. Considérés comme la voix de Gaia, ils font preuve de sagesse, de rationalité, d’impartialité et sont les détenteurs de grands savoirs. Les moas sont connectés entre eux par l’esprit, partageant leur mémoire et leurs connaissances.

Les oubliés sont des créatures issues de la Tanoa et épargnées lors du Thankarom. Les oubliés ont été épargnés car ils ne représentaient aucun danger pour le reste du monde et savaient vivre en bonne intelligence avec leur environnement et les autres espèces. Ils ont cependant conservé un traumatisme de cette période de troubles, préférant pour la plupart vivre à l’écart, dans le secret, au creux de Gaia là où nul ne pourrait les atteindre. Ils se déplacent et s’adaptent afin de préserver la nature.

L’oublié est synonyme d’intelligence interpersonnelle, d’isolement, de partage. Il représente l’époux, le citoyen, la famille. Il agit en pensant aux conséquences de ses actes, se soucie du bien-être de ses pairs et veille à la pérennité de ce qui l’entoure.

La rune à laquelle il est associé est mual, l’harmonie, l’équilibre parfait entre les éléments constituants d’un tout, la stabilité durable dans un système donné. C’est la capacité d’une pluralité à s’accorder dans l’intelligence, à préserver au mieux l’intégrité de chacun dans une finalité commune.

Un eripsi a été choisi pour illustrer l’arcane. Les eripsis sont des oubliés qui portent bien leur nom, la plupart des autres civilisations ignorant leur existence. Ils sont les seuls kisams ne possédant aucun territoire sous leur domination ni n’ayant construit aucune cité. C’est un peuple nomade qui vit en accord avec le lieu qu’il investit et dans une profonde bienveillance à l’égard du groupe.

Le séide est un individu qui acquiert des pouvoirs magiques par un autre mage, sans avoir besoin de passer par l’apprentissage. Il veut le pouvoir sans prendre le temps de le comprendre ni de le maîtriser. C’est un débutant en magie qui possède des pouvoirs qui le dépassent, un enfant avec une arme entre les mains. Un séide ne suit pas les préceptes de la magie, pratiquant la magie à des fins personnelles et la plupart du temps malveillantes. Il n’est pas rare qu’il soit le jouet du mage lui ayant transmis ses pouvoirs.

Le séide est la figure de la paresse, de l’envie, de l’ignorance. Il représente le politicien corrompu, le mauvais élève, le mage renégat. Ses intentions sont obscures et il accepte l’aide de puissances qui le dépassent pour parvenir à ses fins, sans se soucier des risques qu’il prend et du rôle qu’il joue.

La rune à laquelle il est associé est thin, la dualité, la dichotomie binaire et manichéenne de la réalité. C’est une notion rejetée dans les premières cultures evas qui privilégient la trinité. La dualité est considérée comme une vision étroite des choses, limitée, incomplète car ne considérant que les extrêmes.

Un eva a été choisi pour illustrer l’arcane, et plus particulièrement un elfen. Lors du 2^nd Exode Eva, certains partirent vivre en forêt, appelés plus tard elfens. Affectés par la guerre, ils considéraient les citadins responsables. Ils entretiennent depuis une profonde animosité envers les alvas qui considèrent, eux, que les elfens font preuve d’égoïsme à ne pas mettre leur pouvoir au service du monde.

Un commerçant produit ou acquiert une marchandise qu’il va par la suite revendre à un tiers afin d’en tirer un profit. Il est en contact avec de nombreuses espèces, répond aux besoins de ses clients mais peut aussi créer de nouveaux besoins. Il doit se rendre indispensable pour vivre et s’enrichir. Pour y parvenir, il doit connaître le marché, comprendre ses clients, se déplacer, écouter, communiquer et avoir du flair. Le commerçant est un fin négociateur qui sait comment obtenir les meilleurs bénéfices d’une vente.

Le commerçant est madré, roublard, intéressé. Il représente le conseiller véreux, l’escroc, le faux ami. Il a le sens des affaires et sait comment obtenir ce qu’il veut de quelqu’un. Il manipule, manigance et crée des alliances souvent éphémères.

La rune à laquelle il est associé est akta, le compromis, le juste milieu entre les intérêts de l’autre et les siens, la limite que l’on est prêt à atteindre pour arriver à nos fins. C’est un équilibre fragile et non nécessairement équitable, qui permet à chacun d’y trouver son compte ou d’en avoir l’impression.

Un orso a été choisi pour illustrer l’arcane, et plus particulièrement un taaut. Les taauts sont issus des déserts d’Aitvaras, terres arides aux ressources rares. Ils ont su se rendre indispensables aux peuples voisins en entretenant avec eux de nombreuses relations commerciales. Détenteurs de biens, savoirs et richesses, ce peuple possède un grand pouvoir économique et connait peu de conflits politiques.

Un aventurier explore, voyage encore et encore, est en quête de de sensations fortes, de légendes à déterrer, de terres à découvrir, d’émotions nouvelles. Il est sans cesse en mouvement, ne tient pas en place et n’a pas froid aux yeux. Il est courageux, intrépide, sans peur, parfois même inconscient et se retrouve souvent dans des situations périlleuses. Il n’a pas d’attache, pas de foyer, ou plutôt se sent chez lui en tout lieu. C’est un arpenteur qui sitôt son objectif atteint en recherche un autre.

L’aventurier est lié au changement, à la chance, à la spontanéité. Il représente le vagabond, l’amour de passage, le saltimbanque. Il donne l’impression de n’avoir aucun plan, d’agir sous l'impulsion, de façon chaotique, irréfléchie, incontrôlée.

La rune à laquelle il est associé est telb, l’omniprésence, la faculté d’être partout à la fois, d’exister à tous les endroits du réel en même temps. Bien que cette capacité soit qualité seule de Suniyata, elle souligne la propension à tout découvrir, à être partout, à être tout.

Un aiyusla a été choisi pour illustrer l’arcane, et plus particulièrement un simaris. Les aiyuslas ont été contraints pour leur survie à une vie nomade. Ils ont développé des moyens de transport appropriés et ont, au fil des siècles, pris goût au voyage et à la liberté, surtout les simaris. Prophètes accomplis, leur puissance leur permet l’indépendance, l’insoumission et la possibilité d’agir à leur guise.

Un apprenti est un apprenant en cours d’acquisition d’un savoir qu’il ne maîtrise pas encore. En règle générale, il se réfère à une personne qui possède des connaissances élargies sur l’objet de son étude, que ce soit un maître, un enseignant, un professeur. Son esprit n’est pas encore affûté, il commet des erreurs, des maladresses, fait des amalgames, des raccourcis intellectuels et doit se remettre en question, accueillir la critique pour avancer, évoluer, se perfectionner, voire espérer dépasser le maître.

L’apprenti c’est l’innocence, le commencement, la volonté de débuter les choses. Il représente l’enfant, l’élève, le simple d’esprit. C’est à la fois celui qui a tout à apprendre, l’ignorant, mais aussi celui qui veut apprendre, le bourgeon de la connaissance.

La rune à laquelle il est associé est rod, l’origine, le point de départ de chaque chose. C’est la source, la graine, à la fois incomplet et riche en potentialités, embryon et concepteur de ce qu’il sera. Il est le doute et l’espoir, la vision d’un futur possible, le matériau brut qu’il faut tailler pour sublimer.

Un humain a été choisi pour illustrer l’arcane, et plus particulièrement un selt. Espèce ayant vu le jour tardivement sur Ipnos, les humains sont venus au monde au cœur de terres déjà conquises et urbanisées. Devant écrire leur propre histoire face à des civilisations possédant déjà la leur, ils sont considérés par le reste du monde comme "le peuple jeune", les selts en particulier.

Les cauchemars sont des créatures nées de la Tanoa et exterminés lors du Thankarom, issus de la peur, la souffrance et la haine des kanoths. Les Dovis eux-mêmes ont jugé nécessaire de mettre fin à leur existence, tant ils représentaient un danger pour l’équilibre du monde. Véritables aberrations de la nature, ces créatures sont un concentré de rage, au goût prononcé pour le carnage, le massacre, la tuerie, le sang et la chair. Certains furent même suffisamment puissants et habiles pour échapper à l’extermination.

Le cauchemar symbolise la puissance déchaînée, le désespoir, l’absurdité. Il représente le tortionnaire, le meurtrier, le criminel. C’est un concentré d’émotions négatives incontrôlées couplées à l’inconscience et l’anarchie. Il agit sans réfléchir en répondant à ses pulsions primaires d’agressivité.

La rune à laquelle il est associé est doar, l’incommunicabilité, l’impossibilité de communiquer avec l’autre, l’incapacité à établir un dialogue. C’est une barrière établie entre deux entités qui les empêche de se comprendre, entraînant parfois la peur, puis la haine, jusqu’à l’agressivité.

Un akron a été choisi pour illustrer l’arcane, et plus particulièrement un anenta. Les akrons sont nés à un moment clé de l’évolution du peuple kanoth. Ils sont le reflet primitif du Peuple des Rêves, agressifs et violents par nature. Parmi eux, les anentas, s’attaquant aux autres kisams pour s’en nourrir, ont été traqués puis chassés par de nombreux peuples, forcés à vivre reclus.